• Paradoxe

    Chaque épreuve supplémentaire m'anéantit d'avantage.

    Ce n'est pas vrai que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort.

    En tout cas pour moi ce n'est pas vrai.

    Chaque épreuve brise une chose supplémentaire en moi et brise une résistance de plus.

    A chaque peine, à chaque douleur c'est mon être tout entier qui se fissure, jusqu'à l'anéantissement, jusqu'à me retrouver à genoux, jusqu'à n'être plus qu'un bain de larmes.

    Ma sensibilité est de plus en plus grande et mon intolérance au mal, à la déception, à la trahison est de plus en plus forte, m'atteint de plus en plus profondément .

    Et c'est en cela que je suis plus forte.

    Parce qu'à genoux je n'ai plus aucune illusion sur moi-même, je ne me cache plus derrière un masque, il ne reste plus que l'âme dénudée, mise à nue, décharnée. L'essence de l'être démystifiée et dévoilée.

    Là est le paradoxe

    Pour s'abandonner à la vie et à son émerveillement, il faut avoir assez souffert pour oser tenter le coup ...

    « Femme BoteroAimer, c'est laisser partir »

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