J’ai oublié ta voix,
Et l’odeur de ta peau,
Ton corps contre le mien,
Et tes doigts et ta main.
Ton sourire m’échappe déjà,
Il ne reste que tes yeux,
Que je perdrai sous peu.
Je garde ton souvenir,
Comme une promesse lointaine,
Quelque chose de magique,
Comme mes rêves d’enfant,
Qui étaient si puissants,
Beaux et joyeux,
inaltérables et réels,
Qui pourtant s’en sont allés,
Dont je n’ai plus les saveurs,
Mais si vrais à leur heure.
Une photo de toi,
Qui s’évanouira,
Et il n’y aura plus en moi,
Que des traces de toi,
Mais toujours en mon sein,
Un appel, un murmure,
Oui, le manque de toi.
Le souvenir d’un amour,
Sans visage, sans retour,
Et toujours ce prénom,
Comme le refrain d’une chanson,
Qui revient du passé,
Pour me faire fredonner,
Combien je peux t’aimer.
Zirtaeb Onamaac
photo : John Batho